Emmanuel Macron, candidate d’En Marche à l’élection présidentielle, s’exprime dans un entretien sur Antenne Réunion, aux habitants de La Réunion.
Le candidate du mouvement En marche, au second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron, s’exprime lors d’une interview exclusive sur Antenne Réunion.
Emmanuel Macron s’adresse aux citoyens de La Réunion sur différents sujets.
"Je pense que le débat d’entre-deux-tours est un moment de cette campagne. Et cette campagne est déterminante pour le pays. Ce sera un temps de débats, de clarifications, d’explications, ni plus ni moins."
"Il faut maintenant construire, expliquer le projet que je portes pour la France dans son ensemble, et donc aussi pour les territoires d’Outre-mer et pour La Réunion. C’est un projet que je crois cohérent, puissant, et qui me permettra de réussir. Il m’appartient maintenant d’expliquer pleinement ce projet pour être en tête dans ce deuxième tour, y compris à La Réunion."
"Il faut encore intensifier cette campagne à La Réunion, je m’y emploie. Il faut pouvoir lever toutes les interrogations et les craintes. Et surtout apporter toutes les réponses aux interrogations que se posent légitimement les Réunionnais."
"Marine Le Pen se nourrit du sentiment d’abandon et de la colère, depuis des années. C’est le fond de commerce du Front national. Maintenant il s’agit de savoir quelle est la réponse que l’on apporte. Je ne suis pas depuis 20 ans dans la vie politique. J’ai une expérience, j’ai été ministre, j’ai apporté des réponses. Comme je n’étais pas satisfait de la politique conduite, j’ai dit non. J’ai quitté le gouvernement, quitté la fonction publique et monté mon parti. Maintenant, ce qui compte, ce sont les réponses que l’on apporte aux Réunionnaises et Réunionnais. Pas l’échec du système passé, il a été sanctionné au premier tour des élections."
"La loi Égalité réelle pour l’Outre-mer sera appliquée, dès le début du quinquennat. Il ne faut pas perdre de temps, il y a beaucoup de choses qui sont prévues, en particulier à La Réunion, mais aussi pour l’ensemble des territoires. Je souhaite que l’on applique. La deuxième chose est que je souhaite réunir à Paris autour du Premier ministre, des Etats Généraux de l’Outre-mer. Avec l’ensemble des représentants des territoires ultra-marins et des forces vives, pour définir un plan d’urgence, territoire par territoire. La réponse que l’on doit apporter à l’Outre-mer n’est pas une réponse unique. Il y a des problématiques concrètes, comme des mesures d’urgence prises en Guyane et que je confirmerai. Mais on a aussi un programme à décliner par territoire."
"Je n’ai pas fait des milliers de promesses, c’est ce qui me différencie de Marine Le Pen. Elle a beaucoup promis au peuple français, beaucoup de choses qu’elle ne sait pas financer. Son projet correspond à 150 milliards d’euros de dépenses publiques nouvelles. En même temps on baisse les impôts et on sort de l’Euro, cela n’a pas de sens. Moi je ne fais pas ces promesses en l’air, quand je prends des engagements, c’est pour les tenir."
"Je constate qu’il n’y a pas de front républicain depuis dimanche dernier. Il faut que l’on soit très lucides là-dessus, parce que nous sommes dans une recomposition claire de la vie politique française."