Jacques Cheminade, candidat du parti "Solidarité et progrès" répond aux questions de Yolande Calichiama. Il se penche sur les défis et problématiques de La Réunion et s’engage sur plusieurs propositions pour notre île.
Jacques Cheminade, candidat à l’élection présidentielle sous l’étiquette "Solidarité et progrès" répond aux questions sur son programme et évoque sa vision pour La Réunion : un territoire de pointe qui doit jouer un rôle central dans la zone océan Indien.
Yolande Calichiama interroge le candidat à l’élection présidentielle et demande aussi à Jacques Cheminade de s’engager sur des propositions formulées par les Réunionnais sur LINFO.re.
La Réunion compte sur vous
Lisez le manifeste
"Ce qui me pousse, c’est ce que n’ont pas fait les autres. J’ai rencontré à plusieurs reprises Emmanuel Macron à l’Élysée pour qu’on fasse la réforme bancaire, ce que François Hollande avait promis au Bourget et qu’il n’a pas fait."
"Il faut créer là-bas deux choses : un sens de l’histoire, un sens des humanités créoles, le musée de Villèle est tout à fait insuffisant, il faut un centre de réflexion de l’histoire de La Réunion, Madagascar et de Maurice."
"L’autre chose est d’avoir un plan de développement pour l’ensemble de l’île qui peut être intégré dans tout l’espace Afrique, Madagascar, Maurice."
"La Réunion, c’est une histoire de la France et c’est une histoire qui avec la France a toujours été à la fois amicale et conflictuelle, il faut recréer l’amitié et le développement."
"Il faut développer l’industrie de l’énergie. Il faut voir ce qui est disponible et la densité de flux d’énergie. Je suis sceptique sur les éoliennes sauf s’il y a des endroits où il y a une continuité dans le vent."
"La banque pour l’investissement devrait voir ses moyens être triplés. Par exemple, les dettes que les banques disposent sur l’État français soient transformées en actions de la BPI et que cela ajoute aux capacités de la banque pour l’investissement et qu’on ait un plan pour développer des industries locales."
"On ne pourra pas mettre fin au chômage mais il faut mettre en place quelque chose qui permettre de créer un véritable emploi. Il faut qu’ils puissent rester avec des formations professionnelles pour l’avenir. Là, généralement, les formations professionnelles sont tournées vers ce que La Réunion sait déjà faire et pas sur l’avenir."
"Il faut redouter deux choses : rester dans l’Europe telle qu’elle est, qui nous mène droit dans le mur, qui ne créé pas d’emploi. Il faut en sortir mais en proposant un nouveau projet à d’autres pays."
"Il faut faire une politique de l’emploi où l’on créé de l’emploi. Pour ça, il faut favoriser tout ce qui est la filière artisanale. Il faut des industries nouvelles et faire des entreprises qui puissent couvrir la zone de l’Afrique à l’Île Maurice et qui peuvent créer le marché suffisant."
"L’emploi doit être public et privé, il faut séparer les deux. Le public suppose que l’État doit réintervenir dans des endroits où il n’intervient plus aujourd’hui : l’industrie et les industries du futur."
"Lutter contre la vie chère, c’est créer des filières qui échappent au contrôles des gens qui les contrôlent aujourd’hui. Il faut favoriser toutes les productions locales et faire une politique d’origine garantie réunionnaise. Un label Réunion. Il faut aller plus loin et aller dans tous les produits."
"Il faut que dès la maternelle, on forme vraiment les enfants. Des bilans jusqu’en sixième pour que tout le monde soit au niveau : que tout le monde sache lire, écrire, compter et j’ajouterai chanter !"
"Je suis pour une augmentation de 20% des traitements des enseignants."
"Il faut que les enseignants soient présents pour les heures d’étude chaque semaine : deux heures pour rattraper les retards, deux heures d’humanité créole."
"Il faut chasser plus de requins mais aussi dépolluer les eaux des rivières qui lorsqu’elles arrivent dans la mer attirent les requins."
"Il y a plus d’arrivées, il faut leur donner tous les moyens d’être éduqués, formés et leur donner un emploi. Si on y arrive pas, je suis pour supprimer le droit du sol à Mayotte pendant 5 ans."