La présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, était invitée sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion pour faire le bilan de ses 10 ans de mandature. Elle en a profité pour annoncer en direct qu’elle se présenterai aux Cantonales et qu’elle pense être sur une liste aux Régionales.
Invitée spéciale du Journal Télévisé d’Antenne Réunion à 19h présenté par Yolande Calichiama, la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar livré ses impressions après 10 ans passées au Palais de la Source mais s’est aussi déclarée candidate aux élections cantonales, ajoutant qu’elle "pense" être sur une liste aux Régionales.
Dans cette interview "grand format", Nassimah Dindar, élue 3 fois consécutivement à la tête du Conseil général a révélé qu’elle se lancerait dans la course aux cantonales. "Je me représente sur mon canton qui est plus grand avec 27 000 électeurs. Si je suis présidente c’est parce que ces gens m’ont élu. L’année prochaine, il faudra d’abord gagner ce canton."
Concernant la campagne des Régionales, elle lance qu’elle "pense" être sur une liste aussi. Elle participerait à ces élections en vue du redécoupage territorial voulu par le gouvernement qui verrait la disparition du Conseil général avec une fusion de ses missions avec celles de la Région.
Au sujet du redécoupage territorial, Nassimah Dindar a déclaré : ""Nous préparons la disparition du Conseil général et la fusion des missions et des agents." Elle affirme vouloir agir car pour elle aussi : "il faut alléger le millefeuille administratif."
Pour ce qui est de la Route du Littoral, elle ne s’est pas prononcé pour ou contre le projet de Didier Robert. Elle lance : "je suis pour une route du Littoral sécurisée et je suis convaincue qu’il faut un projet sur l’entrée Ouest de Saint-Denis." Elle déplore que ce dernier point ne bénéficie pas d’assez de financements pour sa réalisation.
Interpellée par les internautes sur ses déplacements sur l’échiquier politique local elle explique ses alliances avec le centre et la gauche en 2004 : "Je n’ai pas accepté d’être trahie par mes pairs après 4 ans de présidence et je me suis défendue."
Quant aux récentes affaires, Nassimah Dindar souhaite attendre que la Justice fasse son travail qu’il s’agisse du foyer de Terre Rouge ou d’Abdoullah Pansbhaya. Elle déplore cependant dans cette dernière affaire ce qu’elle appelle une "trahison" d’un de ses "proches" avant de rappeler que c’est la "présidence" qui est inquiétée dans le dossier Terre Rouge.
Pour le dossier de l’Arast, elle assure assumer ses choix. Elle rappelle par ailleurs que la somme à laquelle peuvent prétendre les ex-salariés de l’Arast en termes d’indemnisations à percevoir (qui s’élèverait à 10 millions d’euros) était déjà budgétée quelque soit la décision de la Justice.
En ce qui concerne la fronde des maires UDI qui s’élèvent contre ses décisions, elle, qui à la tête de la section locale du parti, elle lance, notamment à Olivier Rivière qui a déclaré qu’il ne ferait pas parti du Grand centre pour les Régionales avec elle : "quand on ne se sent pas bien dans la ligne directrice que prend un parti, on est libre de le quitter, moi, c’est ce que je fais."
Par ailleurs, la présidente du Conseil général a été très critique envers les formations politiques : "les partis politiques sont des outils périmés, il n’y a que le fric qui dirige ces partis."
Lors de l’interview Grand Format dans le Journal Télévisé de 19h présenté par Yolande Calichiama, Nassimah Dindar a aussi évoqué d’autres thèmes comme le handicap, les violences faites aux femmes, son avenir en politique.