La présidente du Rassemblement national a exprimé son soutien aux policiers. Marine Le Pen a, par ailleurs, réclamé plus de fermeté à l’encontre de leurs agresseurs.
Devant l’Hôtel de police de Bordeaux, mercredi 19 mai, Marine Le Pen a demandé plus de fermeté contre les agresseurs des forces de l’ordre. "Qu’on ne puisse plus toucher à un policier sans que les conséquences pénales soient extrêmement dures. Si vous touchez à un policier, vous risquez de rester de longues années en prison", a déclaré la présidente du Rassemblement National.
En référence au policier d’Avignon tué dans un quartier plutôt huppé, la députée de la 11e circonscription du Pas-de-Calais a déclaré qu’un policier risque actuellement sa vie pour arrêter un "petit" dealer. Pourtant auparavant, les policiers risquaient leurs vies dans des services difficiles, comme le grand banditisme ou l’antiterrorisme, note-t-elle.
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Pour Marine Le Pen, la justice a toujours été et continuera d’être laxiste. Par ailleurs, elle a souligné que la France devra créer des places en prison et aux centres éducatifs en fonction de la gravité et de la qualité du délinquant ou du mineur.
"Si on ne fait pas ça, alors les juges n’oseront pas condamner à de la prison ferme. Ils abaisseront le niveau des peines en permanence, parce qu’ils savent qu’il n’y a rien de pire qu’une peine qui est prononcée et pas appliquée", a-t-elle conclu.
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