Le Petite-Ilois, principal suspect dans l’enquête sur la mort violente de sa femme Arlette, est présenté devant le Parquet de Saint-Pierre ce lundi. Deux versions des faits s’opposent : une dispute conjugale mortelle ou une agression sauvage perpétrée par des inconnus. Le mari d’Arlette maintient la version de l’agression mais les enquêteurs privilégient la thèse du drame conjugal.
Raymond, le mari d’Arlette, tuée d’une trentaine de coups de couteau samedi matin dans leur domicile de la Petite-Île, a été déféré ce matin devant le Parquet de Saint-Pierre.
L’homme est le suspect principal dans l’enquête sur la mort violente de sa femme. Il a été interpellé peu après l’arrivée des gendarmes sur la scène du crime. Sa garde à vue - pour des chefs de meurtre - a été prolongée dimanche et s’est achevée ce matin.
D’après les premiers éléments de l’enquête, deux armes blanches ont été retrouvées dans le domicile du couple.
Aussi, alors que le drame s’est produit vers 5 heures du matin, l’alerte n’a été donnée que deux heures après que les faits se soient produits. Les enquêteurs n’ont pas encore déterminé ce qu’il s’est passé dans ce laps de temps.
Lorsque les gendarmes arrivent sur les lieux, ils découvrent un homme qui porte des griffures sur le haut du corps, selon les témoins. Le corps sans vie d’Arlette est découvert dans le lit de celle-ci, elle a été poignardé une trentaine de fois.
Marie-Thérèse côtoie le couple à la retraite. Elle a discuté avec le mari de la victime avant qu’il soit interpellé. Il lui explique qu’il était en train de boire un café sur la terrasse quand il décide d’aller donner le biberon à son petit-fils.
"La porte était ouverte, il y avait deux personnes : l’un avait un casque, l’autre avait une cagoule. Il a reçu un coup sur la tête et il s’est effondré. Quand il s’est relevé, il est parti dans la chambre, il a découvert que sa femme a été assassinée", raconte Marie-Thérèse.
Raymond doit lui être déféré ce lundi matin devant le Parquet de Saint-Pierre et livrer une nouvelle fois sa version des faits. Il pourrait être mis en examen pour meurtre.