Le procès aux assises des deux agresseurs de Jean-Rico Pasquet s’est ouvert ce vendredi. Le dionysien de 45 ans a été battu à mort en février 2014 à La Montagne. Les attentes et l’émotion de famille de la victime.
Ils attendaient ce procès depuis un peu plus de deux ans. Les membres de Jean-Rico Pasquet sont tous présents ce vendredi matin au tribunal.
Attentifs à chaque mot, chaque geste, chaque regard des accusés. Les proches du dionysien battu à mort sont sous le choc en attendant le rapport de l’autopsie.
"Peut-être que plus tard nous connaîtra plus encore. Le médecin légiste a dit qu’il avait la tête fracassée, mais je ne sais pas avec quoi". "Il a été frappé encore et encore. Il ne méritait pas ça".
Tué à coup de barre de fer en février 2014 à son domicile situé à La Montagne, Jean-Rico Pasquet laisse un grand vide derrière lui. Et ses proches ne veulent qu’une seule chose : obtenir des réponses.
"Pas des personnes, mais des criminels"
Deux ans après le drame, la colère de son père est toujours aussi vive. "Ce ne sont pas des personnes qui ont fait ça. Ce sont des criminels. Mon fils, Jean-Rico Pasquet ne méritait pas ça du tout. Aujourd’hui, zot lé vivant, et mon fils est sous terre".
Entre révolte et incompréhension, la famille Pasquet compte sur ces deux jours d’audience pour progresser dans son difficile processus de deuil. S’il avait survécu à la terrible épreuve que lui ont affligé ses agresseurs, Jean-Rico Pasquet aurait eu 47 ans.
Un quadragénaire succombe sous les coups de ses agresseurs à son domicile
Dans la nuit de samedi 15 au dimanche 16 février 2014, Jean-Rico Pasquet, un Dionysien de 45 ans, est retrouvé sans vie à son domicile, à La Montagne. L’alerte avait été donnée par un camarade de beuverie de la victime qui avait été interpellé sur place, avec un autre "dalon".
La thèse de l’agression avait rapidement été avancée mais c’est l’autopsie pratiquée le lundi 17 février 2014 qui a permis de le confirmer car la thèse de la mort naturelle était totalement écartée. Les traces de sang retrouvées au domicile de la victime laissaient d’ores et déjà penser que ce décès était d’origine criminelle.