À compter de ce lundi, les syndicats du secteur du BTP sont en grève illimitée suite à l’échec des négociations avec le patronat portant notamment sur les revalorisations salariales.
"Dans le BTP, une grève, c’est a minima 3 semaines", affirme Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP sur le plateau du Journal Télévisé. Assurant ainsi la détermination des syndicats après l’échec des négociations entre syndicats et patronat.
La menace de la grève illimitée plane depuis de nombreux jours. Le BTP est en crise, la sonnette d’alarme a été tirée il y a plusieurs mois.
Les syndicats ont pris le problème en main. Ils demandent notamment au patronat une revalorisation salariale. Des négociations ont eu lieu samedi. Des pourparlers ont eu lieu toute la journée. Mais aucun accord n’a été trouvé.
Jacky Balmine explique : "les salaires ne sont pas la cause de la crise",il ajoute que les employés ne doivent pas être tenus comme responsables du manque d’activité. Il assure que les syndicats sont toujours ouverts au dialogue, prêts à s’asseoir à nouveau autour de la table si cela permet d’éviter la grève.
Dimanche, en fin de journée, le patronat représentés par la FRBTP a assuré être prêt au dialogue. "Les partenaires sociaux ont quittés la table des négociations à 18h00 alors que nous n’étions pas loin d’un accord", déplore-t-ils.
La FRBTP assure avoir tenté de reprendre les négociations dimanche après-midi mais que les partenaires sociaux "n’étaient pas tous joignables ou indisponibles".
"Nous sommes prêts à reprendre les négociations lundi 13 avril à 9h30", affirme Bernard Siriex, président de la FRBTP, "la grève ne fera qu’aggraver la situation de beaucoup. Les conséquences d’un mouvement de grève ne nous seront pas imputables."