La Réunion a réduit ses échanges économiques en 2013 : -4% d’importations, - 3,8% d’exportation. L’île continue de faire affaires avec les mêmes pays sans arriver à élargir son rayonnement. Enfin, la métropole reste l’interlocuteur privilégié. Point sur ce qui est sorti et entré de l’île en 2013.
La Réunion importe de moins en moins de produits : une baisse de 4,13% entre 2012 et 2013. Pourtant, les importations en provenance de la métropole sont elles en augmentation (1,57%). C’est du côté de la Malaisie et de l’Afrique du Sud que l’île Bourbon se fournit moins, respectivement +49,95% et 22,51%. À noter la hausse de l’importation de fioul non-routier venu de Côte d’Ivoire pour alimenter la centrale EDF.
La Réunion importe principalement des produits agricoles : pour plus de 100 millions d’euros. Puis viennent les produits pétroliers, d’une valeur moitié moindre et en chute de 11% sur l’année. Pour ce qui est des voitures, près de 300 millions sont arrivées sur l’île en 2013.
Quant à l’exportation, le produit qui se vend le plus est le sucre. Plus de 75 millions d’euros de recette à l’extérieur, un chiffre en augmentation de près de 5%. Ce sont les fruits secs qui ont connu le plus gros bond avec une exportation en hausse de 122%, des recettes de près de 3,5 millions d’euros. Et ce sont les déchets que La Réunion exporte le moins (-50%). A noter que ces derniers sont principalement envoyés en Inde.
Aussi, Mayotte est devenu le 1er pays vers lequel La Réunion exporte dans l’océan Indien, devant Madagascar, qui occupait jusqu’alors cette place. Cela est notamment dû à l’instabilité politique du pays.
À ses voisins, La Réunion, vend principalement des préparations utilisées pour l’alimentation des animaux (à Madagascar - 9 millions d’euros), puis les voitures de tourisme (à Mayotte et à Madagascar - 2 millions d’euros vers chaque destination).
De Madagascar, La Réunion importe des légumes, poissons et du café.