A l’Assemblée Nationale, la proposition de loi visant à sanctionner les clients de prostituées divise les groupes. Ce projet de loi sera voté le 4 décembre prochain.
La proposition de loi socialiste visant à sanctionner les clients de prostituées provoque des divisions dans tous les partis politiques. Ce texte de loi sera solennellement voté en séance mercredi 4 décembre.
Signée par près de 120 députés socialistes, cette proposition de loi suscite bien des réactions tant au niveau politique que dans la société. Les groupes de l’Assemblée sont clairement divisés sur ce sujet : "le PS votera majoritairement pour, à l’UMP on hésite encore, chez les écologistes on est « plutôt contre » et l’UDI laissera ses députés libres".
"Il y a encore des positions divergentes entre nous sur deux points : la pénalisation du client et la possibilité de régularisation des personnes qui sortent de la prostitution" reconnaît le président des députés UMP, Christian Jacob.
Une fois encore, l’objectif de cette proposition loi est de sanctionner les clients de prostituées. Ce texte propose clairement de "punir l’achat d’actes sexuels d’une amende de 1 500 euros, doublée en cas de récidive. Alternative à l’amende ou sanction complémentaire, un « stage de sensibilisation à la lutte contre l’achat d’actes sexuels » est prévu".
La loi, si elle est votée, considérera les prostituées comme des victimes et non plus comme des délinquantes.