En marge de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et son homologue afghan Hamid Karzaï ce vendredi à l’Elysée, la question du retrait de l’armée française engagée en Afghanistan sera au centre du débat. Pour sa part, l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique nord), par crainte d’une décision précipitée de la France après le meurtre de quatre soldats français, a appelé les autorités françaises, jeudi, à respecter le calendrier déjà défini selon rmc.fr.
Le président français recevra le président afghan, Hamid Karzaï, ce vendredi à 17h, à l’issue duquel Nicolas Sarkozy confirmera le calendrier de retrait des troupes françaises de l’Afghanistan par la signature d’un traité de coopération entre les deux pays. Cette rencontre intervient une semaine après le meurtre de quatre militaires français par un soldat de l’armée afghane.
Au lendemain de cette attaque, le chef d’Etat français avait songé à un retrait immédiat des forces françaises en mission en Afghanistan mais depuis mardi, le premier ministre et le président ont laissé entendre que ce ne sera pas pour cette année.
Devant toute cette ambigüité, le secrétaire général de l’Otan a exhorté jeudi la France à respecter le calendrier déjà établi et à poursuivre par conséquent ses engagements en Afghanistan malgré ce récent incident qui a coûté la vie à ses compatriotes.
"Pour ce qui est de la contribution française à nos opérations en Afghanistan, laissez-moi insister sur le fait que nous étions tous d’accord au sommet de Lisbonne sur un processus de transfert des responsabilités de sécurité aux forces afghanes selon un calendrier bien défini", a souligné le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, durant une conférence de presse au siège de l’Otan.
"Nous avons exposé les grandes lignes d’un plan d’action et il est important pour le succès de nos opérations de maintenir notre engagement envers ce plan", a-t-il martelé, en référence à la résolution prise durant le sommet de l’Otan en 2010 dans la capitale portugaise.