Impôts : une grande majorité des Français pense que l’argent prélevé est mal utilisé

LINFO.RE – créé le 16.07.2023 à 04h14 – La rédaction

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Le gouvernement a publié les résultats d’une large consultation publique sur les impôts. Plus de 75% des enquêtés pensent que l’argent prélevé est mal utilisé.

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Résultats d’une large consultation

Dans un communiqué mardi 11 juillet, le ministère des Comptes publics a annoncé que la consultation "En avoir pour mes impôts" a été lancée le 25 avril pour permettre aux contribuables de s’exprimer sur l’utilisation de l’argent public. Comme le rapporte TF1, 484 448 personnes ont participé à cette enquête. Les résultats publiés par le gouvernement ont montré que plus de quatre contribuables français sur dix, soit 41% ont le sentiment que les impôts ont augmenté ces cinq dernières années. Ceux qui pensent qu’ils ont baissé ont été de 29% alors que 23% constatent une stabilité. "La perception d’impôts en hausse a nettement reculé depuis quelques années", selon l’exécutif qui fait valoir une baisse continue de la fiscalité pesant sur les particuliers.

L’argent est mal utilisé

Selon les résultats de cette consultation, 88% des enquêtés sont d’accord pour dire que "payer ses impôts est un acte citoyen". Cependant, 78% considèrent que l’argent prélevé est mal utilisé, seuls 18% trouvent qu’il est bien utilisé. Par ailleurs, une forte surreprésentation de redevables de l’impôt sur le revenu a été observée alors que seuls 44% des ménages l’acquittent.

Les secteurs à privilégier

Les sondés ont privilégié cinq postes budgétaires dans le cadre de cette enquête : la santé pour 65%, l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche (47%), l’environnement (31%), la sécurité (28%) et la justice (25%). Les retraites n’ont été mentionnées que par un cinquième des déclarants alors qu’il s’agit du premier poste budgétaire.
Pour le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, cité dans le communiqué, il y a un message clair qui nous est adressé par les Français : la santé et l’école sont des sanctuaires, et l’écologie doit être considérée comme un ministère régalien. "Chacune de ces priorités aura une traduction concrète dans le budget", a-t-il renchéri.