Christophe Châtillon, prêtre à Orléans, a annoncé sa démission par amour pour une femme le 28 janvier dernier. Cette décision de l’homme de foi repose la question du célibat des prêtres.
Le 28 janvier dernier, le prêtre Christophe Châtillon, recteur à la cathédrale d’Orléans , a annoncé sa démission dans une lettre. L’homme de foi a pris cette décision par amour pour une femme.
"Les joies de la mission et de la vie fraternelle m’ont permis de compenser les frustrations liées au ministère presbytéral, et pus particulièrement au célibat, aujourd’hui cela n’est plus le cas. Je ne peux pas vivre sans elle", avait-il écrit.
Ces termes forts relancent aujourd’hui le débat sur le célibat des prêtres. Devant les églises Réunionnaises, certains se veulent progressistes et pensent qu’il faudrait faire évoluer la situation.
"Les prêtres ont le droit de se marier et d’aimer. On dit que Dieu aime tout le monde, selon moi, le prêtre a aussi le droit d’aimer quelqu’un", estime un fidèle.
Pour d’autres en revanche, la tradition ne doit pas être changé. Le père Sébastien Vaast affirme quant à lui que le célibat est un choix et non une obligation.
"Rester célibataire est un choix, personne ne nous a mis un couteau sous la gorge. On sait dès le début, quand on est séminariste, que le célibat est le chemin de vie que l’Église nous propose dans l’Église latine", explique Sébastien Vaast, Prêtre Jésuite.
Le célibat des prêtres n’est pas prêt à évoluer selon lui. Cette règle dans la religion catholique existe depuis le 12e siècle.