Cette augmentation des formes graves de la Covid-19 à Maurice suscite des interrogations autour de l’efficacité des vaccins et sur le suivi accordé aux patients en auto-isolement.
L’île Maurice est actuellement confrontée à une hausse des formes graves de la Covid-19. De plus, les nouvelles personnes contaminées par le coronavirus sont de plus en plus jeunes. La Domiciliary Monitoring Unit, chargée du suivi des malades, s’interroge sur l’efficacité des vaccins et sur la prise en charge des patients soignés à domicile.
Lors d’un point de presse mardi 26 octobre, le leader de l’opposition a déclaré que le vaccin Sinopharm avait une "efficacité réduite" contre le coronavirus par rapport à Astrazeneca et Pfizer. Une information qui a été confirmée par le virologue Shameem Jaumdally en se basant sur des études récemment publiées, relate Défi Média. En effet, le vaccin anglo-suédois et le vaccin américain ont été fabriqués à partir d’un virus actif, tandis que le sérum chinois à Sinopharm est composé d’un virus inactif. En conséquence, sa durée de protection est de trois à quatre mois seulement. D’où l’enclenchement de la phase 3 de et 15 439 personnes ont déjà reçu leur "booster shot".
La ‘Domiciliary Monitoring Unit’ (DMU), une unité du ministère mauricien de la Santé a lancé ses opérations en septembre dernier. Elle est composée d’une quarantaine de médecins qui effectuent des déplacements dans toute l’île pour être au chevet des atteints de la Covid-19. Ils poursuivent ensuite le suivi par téléphone. Le patient est alors questionné sur son état de santé et l’évolution des symptômes. La DMU a, toutefois, été critiquée sur leur aptitude à réagir rapidement. Une enquête a d’ailleurs été ouverte après le décès de deux jeunes hommes en auto-isolement le 25 octobre dernier.
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