Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national, a fustigé Éric Zemmour qui, pour lui, n’est en aucun cas une "solution" ou un "véritable projet alternatif à Emmanuel Macron".
Jordan Bardella ne souhaite pas revenir à la "radicalité" de l’ancien président du parti, Jean-Marie Le Pen, a-t-il affirmé au journal Le Figaro, dans des propos relayés par d’autres médias français comme RTL. Selon lui, la radicalité est "une partition qu’a longtemps jouée Jean-Marie Le Pen et que joue aujourd’hui Éric Zemmour". "Nous n’avons pas envie d’y retourner", affirme-t-il en insistant : "nous ne reviendrons pas au Front national".
"Cet écueil pousse à occuper une fonction tribunitienne. Votre voix porte peut-être davantage, mais ne permet pas d’accéder au pouvoir", continue le bras droit de Marine Le Pen, en faisant allusion à Éric Zemmour. Pour rappel, ce dernier n’a pas encore confirmé sa candidature à la présidentielle même s’il continue de progresser dans les sondages au grand dam de Marine Le Pen.
> A lire aussi : Présidentielles 2022 : J-M. Le Pen soutiendra E. Zemmour, s’il est "mieux placé" que sa fille
Aussi, Jordan Bardella, 26 ans, dit n’entendre "aucune solution ou véritable projet alternatif à Emmanuel Macron" de la part de Monsieur Zemmour. L’eurodéputé d’extrême droite ironise même : "ni Louis-Philippe ni Auguste Comte ne feront baisser les factures d’électricité et de gaz des Français…".
En tout cas, il est convaincu que le second tour de la présidentielle opposera Emmanuel Macron et Marine Le Pen. D’après lui, "il y a une attention médiatique qui se concentre sur Éric Zemmour et qui entraîne un léger partage du vote souverainiste".
> Nos articles sur Marine Le Pen