En pleine crise sanitaire liée au coronavirus, les soirées clandestines se multiplient. Une tendance en Métropole, qui existe également à La Réunion. Que risque-t-on, qu’en est-il du droit, de la loi et la morale ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est possible de recevoir une trentaine de personnes à la maison, c’est votre droit. Vous pouvez même inviter 60 personnes si vous le souhaitez. Ce n’est pas recommandé mais ce n’est pas interdit.
En revanche surveillez l’heure, puisqu’il faut respecter le couvre-feu. Si les convives partent après 18h, ils risquent une amende. Par contre vos invités peuvent dormir chez vous si vous le voulez. À son domicile, chacun est libre d’inviter qui il le souhaite à condition qu’il n’y ait pas d’aspect commercial à cette fête.
C’est illégal. Si vous payez un cuisinier, un serveur, ou autre, votre repas de famille devient un repas clandestin s’il y a des aspects commerciaux.
Si vos convives paient leur repas là encore vous êtes en tordt Votre repas s’apparente dans ce cas-là à un établissement recevant du public. Et on le rappelle, ces établissements sont en ce moment fermés.
Dans le cas de cette infraction vous pouvez donc être verbalisés, vous, mais aussi tous vos invités.
Le site covidtracker met à disposition un outil qui permet d’évaluer les risques que vous avez de contracter la covid en fonction du nombre d’invités à votre évènement. C’est un risque qui est calculé par rapport au taux d’incidence de votre département.
Si l’on reprend l’exemple du baptême avec 30 invités, c’est 7 % de risque qu’il y ait une personne positive à cette fête. À une soirée avec une centaine d’invités, les chances d’attraper la Covid passent à 21 %.