Que s’est il passé la nuit dernière devant une discothèque de Saint-Pierre ?
Une bagarre a éclaté. Un homme a été blessé et un individu est actuellement en garde à vue pour port illégal d’arme. Deux enquêtes ont été ouvertes par les policiers de Saint-Pierre après cette nuit agitée.
Roué de coups hier soir, Terence est aujourd’hui défiguré. Son visage porte les traces de coups violents. Le jeune homme a du mal à ouvrir les yeux, à parler et à s’alimenter.
Terence affirme avoir été roué de coups par au moins 7 ou 8 vigiles la nuit dernière, à la sortie d’une discothèque de Saint-Pierre. A l’origine de ce râlé-poussé, Terence évoque la récupération difficile d’une somme d’argent non utilisée en consommation, dans l’établissement en question.
L’agression se serait produite hier soir. Terence était avec son beau-frère lorsqu’il est revenu sur les lieux, dans la soirée, pour récupérer la somme d’argent.
Que s’est il passé la nuit dernière dans cette discothèque de Saint-Pierre ? Les versions sont très différentes entre le blessé et le responsable de la discothèque de Saint-Pierre. Mais Terence a été passé à tabac et un autre homme est en garde à vue pour port illégal d’arme… Les policiers de Saint-Pierre ont ouvert deux enquêtes après cette nuit agitée.
Hier après-midi, Terence voulait profiter dans cette discothèque avec un ami de Claudel, son beau-frère. Les deux hommes ont donc déposé 100 euros pour réserver une table. Dans la soirée, ils ont quitté les lieux mais ne seraient pas parvenus à récupérer la somme non utilisée. Claudel quitte alors le Tampon pour récupérer ses amis. Il est lui aussi blessé.
Contacté par téléphone ; un responsable de la discothèque affirme n’avoir rien à voir dans cette rixe. Il affirme que les vigiles sont intervenus uniquement pour séparer les belligérants et appeler les forces de l’ordre.
L’ami de Claudel a été interpellé et placé en garde à vue pour port d’arme illégal.
Une seconde enquête est ouverte par les policiers pour les violences afin de déterminer le déroulement et les responsabilités de chacun. Les forces de l’ordre devraient pouvoir compter sur la caméra de surveillance située à l’entrée de l’établissement.