Les forces de l’ordre ont rendu hommage au militaire héroïque mort suite à la prise d’otage à Trèbes. Des gendarmes déployés à La Réunion racontent leurs souvenirs d’Arnaud Beltrame.
Un hommage a été rendu ce mercredi au colonel Arnaud Beltrame mort lors de la prise d’otage de Trèbes dans l’Aude. Les forces de l’ordre et représentants de l’Etat ont respecté une minute de silence à la caserne Vérines de Saint-Denis à 14h30.
Parmi les gendarmes déployés à La Réunion se trouvent militaires qui ont côtoyé Arnaud Beltrame. Ils racontent leurs rencontres avec l’homme qui a donné sa vie pour sauver une citoyenne.
"J’ai connu le colonel Beltrame de 2003 à 2006 lorsqu’il a été affecté à l’escadron parachutiste de la gendarmerie nationale. On était au GIGN. On assurait la protection des personnalités en France et à l’étranger. On était engagé à la sécurité des diplomates à l’étranger."
"C’était quelqu’un de très consciencieux, jovial et très déterminé dans l’action. C’est un homme avec un grand coeur et on avait plaisir à travailler avec lui."
"J’ai été très touché par ce que je l’ai connu jeune lieutenant. J’ai participé à son recrutement. J’ai pu échanger avec lui, on avait une certaine complicité. On se connaissait bien."
"Je le connaissais bien, c’était un très bon camarade. Il est évident que son décès me touche."
"Je comprends son geste, c’était un homme de conviction. Il sait écouter, il s’est sacrifié pour sauver une autre vie. Il ne peut que susciter le respect."
"Arnaud Beltrame était un ami. C’est avec beaucoup d’émotions que je vous parle. J’ai partagé trois ans ma vie de gendarme à ses côtés. Arnaud s’engageait à fond dans toutes les missions."
"J’ai des souvenirs d’épiques lors de l’organisation de l’étape du Tour de France."
"L’engagement et la défense des valeurs républicaines, la défense du citoyen et toutes les valeurs de la gendarmerie. Il va me manquer et il va manquer à toute l’institution."
"Cela se passe dans le feu de l’action. Il était loin d’être irréfléchi. S’il s’est engagé dans l’action c’est qu’il pensait pouvoir intervenir un moment ou un autre."