Le Premier ministre Manuel Vall a assuré avoir pour principe la loyauté à l’égard du président de la République François Hollande, contrairement au ministre de l’Économie démissionnaire Emanuel Macron. Il a aussi dit "avoir une folle envie de continuer".
Le Premier ministre Manuel Valls n’a pas fait de cadeau d’adieu au ministre de l’Économie démissionnaire Emmanuel Macron, commente le site 20minutes.fr qui relate un déplacement du locataire de Matignon à Évry, dans l’Essonne.
À propos du ministre qui a quitté son gouvernement, il a mis en avant le principe de loyauté au président de la République François Hollande, "le successeur du général de Gaule et de François Mitterrand". "Il n’y a pas de place pour les aventures individuelles, il n’y a de place que pour un combat collectif", a-t-il ajouté.
Selon Manuel Valls, la déloyauté dont a fait preuve Emmanuel Macron "fait mal au collectif", tandis que la loyauté "rend plus fort". Il a également assuré savoir "d’où il vient" et qu’il est socialiste et engagé à gauche. Il s’agit d’une autre allusion à Emmanuel Macron, qui avait dit récemment qu’il n’était pas socialiste, après avoir dit qu’il n’était ni de gauche ni de droite.
Manuel Valls a rappelé qu’il a reçu une mission et qu’il doit mener celle-ci jusqu’au bout. "Être loyal, ce n’est pas être entravé, c’est pouvoir agir, c’est pouvoir parler, c’est pouvoir dire ce qu’on pense. Je le fais quand il s’agit de parler de la nation, des valeurs de la République, de la laïcité", a encore insisté le chef du gouvernement.
D’après Manuel Valls, les Français veulent voir le gouvernement et lui-même engagés et formuler les projets de propositions nécessaires parce que "tout ne s’arrête pas au mois de mai prochain". "Il faudra aller encore une fois plus loin pour l’école, plus loin pour la compétitivité, plus loin pour la solidarité", a-t-il souligné.