Depuis le scandale de versement de deux millions de francs suisses (1,8 million d’euros) à Michel Platini, président en exercice de l’UEFA et candidat déclaré à la présidence de la Fifa, les obstacles se lèvent sur ce dernier.
Le journal suisse Schweiz am Sonntag a rapporté les propos du porte-parole du Comité d’éthique de la Fifa, Andreas Bantel, selon lesquels des enquêtes internes pourraient avoir été ouvertes sur Michel Paltini et Sepp Blatter.
Michel Platini s’est déjà défendu à travers un communiqué publié vendredi en indiquant que cette somme était une rétribution d’"un travail accompli contractuellement pour la Fifa".
Il se pourrait par ailleurs qu’en parallèle de cette action de la justice suisse, les concernés pourraient se voir suspendus de leurs postes actuels par le Comité d’éthique.
Un scénario réfuté cependant par le conseiller en relations publiques de Sepp Blatter, Klaus J. Stöhlker, qui s’exprimait lui aussi auprès du Schweiz am Sonntag. "Le président demeure président et un retrait prématuré n’est pas à l’ordre du jour. Il n’a pas le moindre souci et il est même de bonne humeur. Toutes les accusations du procureur général se révèlent sans fondement.", a-t-il lancé. Stöhlker a même poussé le bouchon un peu plus loin en avançant également qu’il "n’est maintenant plus certain que Platini puisse jamais briguer la présidence de la Fifa."
En effet, en cas de verdict défavorable de la Commission d’éthique envers Michel Platini, il doit à la fois démissionner de son poste de président de l’UEFA et renoncer à sa candidature à la Fifa.