Les militaires patrouillent le long des côtes réunionnaises ce lundi, au lendemain d’une attaque de requin qui a coûté la vie à un surfeur adolescent.
Les militaires sont sur le pied de guerre ce lundi. Ils surveillent les côtes de l’île afin de vérifier qu’aucun baigneur, surfeur ou autre usager de la mer n’entre dans l’eau dans des zones interdites.
L’arrêté préfectoral prolongé ce février pour un an interdit en effet la baignade et les activités nautiques dans la bande des 300 mètres du littoral de l’île hors lagon et zones surveillés.
Depuis dimanche et l’attaque de requin mortelle à la Pointe des Aigrettes, des drapeaux rouges ont été dressés sur les plages du secteur. La baignade est donc formellement interdite sur l’ensemble du littoral Ouest de l’île.
Ce lundi, les gendarmes n’ont surpris aucun contrevenant au lendemain de l’attaque mortelle de requin.
"Nous essayons de faire comprendre ces règles de prudence et de faire sortir les surfeurs de l’eau. Ce n’est pas évident, nous essayons d’avoir un contact avec ces usagers de la mer qui parfois ne défèrent pas à nos injonctions", explique un militaire.
Les gendarmes s’appuient aussi sur l’aide des maîtres-nageurs sauveteurs. Mais ces derniers ne sont pas habilités à donner de contravention.
De plus, le bateau de la gendarmerie ne permet pas d’intervenir sur les spots de surf, ce qui complique l’application de l’arrêté. Plusieurs contraventions ont tout de même été dressées.