L’objectif des autorités mauriciennes est de pouvoir répondre à 33% de la demande locale en matière d’alimentation d’ici 2015. Mais les productions locales ne cessent de diminuer, compromettant ainsi le projet.
Réduire le volume des importations et proposer plus de produits locaux de façon à assurer 33% des besoins de la population, tel est le défi lancé sur l’île Maurice depuis le début de l’année, en matière de sécurité alimentaire.
A travers son plan, s’étalant de 2013 à 2015, le pays devra ainsi augmenter sa production annuelle de l’ordre de 115.000 tonnes à 130.000 tonnes pour les cultures vivrières et 6 millions de litres à 14 millions de litres pour la production laitières.
L’île se fixe entre autres comme objectif de proposer sur le marché local jusqu’à 1 300 tonnes à 2 300 tonnes de viandes supplémentaires. Seulement, cette filière a connu une chute drastique cette année, avec 54 tonnes de viandes produites contre 137 tonnes en 2012, ce qui représente une baisse de 60,6%. La culture maraîchère a aussi connu un semestre assez difficile avec une diminution de 7,8% du volume de production par rapport à la même période de 2012. Avec ces nouveaux aléas, la stratégie mise sur pied par les autorités mauriciennes semble bien compromise.
Selon indian Ocean Times, l’île souhaite moins investir dans l’importation, évaluée jusqu’ici à plus 800 millions de dollars (591 millions d’euros) par an, rien qu’en produits alimentaires.