Selon le journal L’Equipe, Laurent Jalabert aurait eu recours à l’EPO lors du Tour 1998. "Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai" a réagi l’ancien champion.
Jamais contrôlé positif durant sa carrière, Laurent Jalabert se retrouve confronté à des accusations de dopage. Selon le journal L’Equipe, le cycliste aurait eu recours à l’EPO lors du Tour 1998.
"L’Agence française de lutte contre le dopag (AFLD) aurait mené en 2004 des contrôles rétroactifs et anonymes sur des échantillons d’urine. Mais la commission d’enquête sénatoriale, devant laquelle il est passé il y a quelques semaines, aurait fait le lien entre un échantillon positif à l’EPO et le nom de Laurent Jalabert".
Il faut également rappeler qu’en 1998 - année de l’affaire Festina et de la victoire de Marco Pantani - , la substance dopante n’était pas encore détectable.
Interrogé par RTL, l’ancien champion a avoué "être tombé de l’armoire" en découvrant mes révélations de L’Equipe.
"Je ne mets pas en doute ce qui est dit, je n’ai pas pu consulter de preuves, ni d’informations par rapport à ce qui est avancé" explique Laurent Jalabert. "J’ai toujours fait confiance au staff médical de mes équipes, jamais travaillé avec des médecins extérieurs. Après, il était difficile de savoir ce qui m’était administré".
"Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai", a également déclaré l’ancien champion Laurent Jalabert hier soir sur France 2. "C’est une décision est pour le moins surprenante parce que je l’apprends dans la presse. Je m’attendais vraiment pas à ça, surtout maintenant".