La prise d’otages dans l’agence Pôle Emploi du 11e arrondissement de Paris est terminée. Le forcené s’est rendu aux forces de l’ordre, et les deux personnes qu’il retenait en otages depuis midi ont été libérées saines et sauves. Selon des sources policières, son arme était factice.
Le chômeur qui s’est fait nommer Christian Denisot, âgé de 45 ans, a donc été arrêté après s’être rendu aux policiers de la Brigade de répression et d’intervention (BRI) en charge de l’affaire. Cette prise d’otages qui a débuté ce lundi à midi a connu un dénouement pacifique. Il n’y a eu aucun blessé et la directrice de l’agence ainsi que son adjoint sont sortis indemnes de cet incident. En outre, une vingtaine de personnes, employés et demandeurs d’emploi, présentes au moment des faits avaient aussi pu évacuer l’agence sans anicroche.
Après être passé à l’acte, le preneur d’otages avait pris soin de contacter plusieurs médias, expliquant que " sa méthode est critiquable mais son objectif est légitime ". "Je suis chômeur et je réalise actuellement une prise d’otages dans mon agence Pôle emploi. Mon but est de faire diffuser mes revendications sur les sites de TF1 et France2 avec annonce au 13h00, et affichage de mon texte sur leur site. Ma méthode est critiquable mais mon objectif est légitime", écrit-il dans un mail envoyé aux médias. "Pour éviter de me faire manipuler et que l’affaire soit une nouvelle fois étouffée, je vous fais parvenir le texte de mes revendications pour obliger les principaux médias à sortir l’info", ajoute-t-il.
Dans son courrier, il dénonce également la "précarité et le mépris" dont il se dit l’objet de la part de Pôle emploi. Il réclame par ailleurs "la dissolution des groupuscules sionistes violents" en France. Les négociations avec le preneur d’otages ont été menées sous l’égide de la Brigade de répression et d’intervention (BRI). Les policiers ont souligné que l’arme brandie par le forcené, un pistolet, était factice.