Le 18 mars prochain, l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC se réunira pour décider de la sortie de crise à Madagascar. La feuille de route définitive qui est en cours de négociation devra donc être signée avant.
Les membres de la Troïka de la SADC, l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, se réuniront bientôt afin de décider sur la solution à adopter pour la sortie de crise à Madagascar. Il est impératif donc, selon une source onusienne, que la feuille de route, actuellement en cours de négociation, soit signée avant le 18 mars, date prévue pour la réunion. D’après toujours cette même source, la communauté internationale adhèrera à la décision que prendra la Troïka.
Or, une question se pose actuellement. De quelle feuille de route définitive s’agit-il ? Est-ce celle qui sera peut être signée aujourd’hui à l’issue de la rencontre à Ivato entre le président de la Haute Autorité de la Transition et les grands partis politiques à Madagascar ? Ou bien celle que les trois mouvances comptent proposer à la fin de leur réunion d’aujourd’hui à la demeure de l’ancien président, le Pr Zafy Albert, une version amendée de la feuille de route révisée de la SADC ?
Que ce soit l’une ou l’autre, la tenue des élections semblent être la solution idéale pour sortir de la crise. Pour la communauté internationale, elle ne compte financer qu’une seule élection : soit la présidentielle, soit la présidentielle combinée aux législatives. Néanmoins, les experts de l’ONU estiment qu’un délai de 11 mois serait nécessaire pour la préparation de ces élections après la mise en place du gouvernement d’union. Les partis politiques malgaches semblent pourtant vouloir respecter le calendrier proposé par la feuille de route révisée de la SADC, c’est-à-dire, dans la période du 1er mai au 30 novembre.