Par mesure de sureté, les compagnies aériennes desservant la Réunion, Corsair Fly, Air France et Air Austral ont été contraintes de modifier leur plan de vol, afin d’éviter le ciel libyen actuellement sous le coup d’une zone d’exclusion aérienne. Les frappes aériennes de la coalition internationale contre les troupes de Mouammar Kadhafi. Un léger détour qui peut rallonger le vol d’une dizaine de minutes.
Samedi, l’Onu a adopté la résolution 1973 autorisant le début des frappes aériennes en Libye. Cette opération militaire vise à stopper la répression sanglante menée par Mouammar Kadhafi sur son peuple insurgé. Dimanche, l’objectif principal de la coalition internationale a été de créer "une zone d’exclusion aérienne" au dessus du ciel libyen.
Conséquence de ce conflit international, les compagnies aériennes ont dû modifier légèrement le trajet de leurs avions, notamment ceux atterrissant à la Réunion.
Air France avait anticipé en modifiant le plan de vol de ses appareils dès le début du mois de février. En présence d’appareils militaires dans la zone aérienne libyenne et par mesure de sureté, les avions d’Air France à destination ne passent plus au dessus de la Libye, mais légèrement plus à l’Est, a expliqué Eddine Lechlech, chargé de communication de la compagnie Air France. Sur cette compagnie, la durée des vols n’est pas rallongée par cette mesure particulière et aucun changement d’horaire n’est à noter.
Depuis une dizaine de jours, Corsair Fly a pris les mêmes dispositions, déviant légèrement le trajet de ses appareils, qui transitent désormais au dessus de Grèce, évitant le ciel libyen. Un détour qui rallonge la durée du voyage de 10 minutes. Idem pour les avions de la compagnie Air Austral, qui ont également dû modifier leur plan de vol.