Dans les hauts de Saint-Pierre, à Monvert, la fraise est célébrée tout au long du week-end. En barquette ou directement à la cueillette, le fruit rouge a de plus en plus de succès.
Le letchi arrive bientôt. En attendant, un autre fruit lui vole la vedette. La fraise a droit à sa fête ce week-end à Monvert les Hauts dans le Sud. Les hauts de Saint-Pierre sont le lieu idéal pour la production des fraises.
Au sucre, à la chantilly, ou en gâteau, les fraises péi se mangent aussi à la cueillette. Car si Lilian Techer vend une bonne partie de sa production aux supermarchés, il en a gardé spécialement pour la fête.
"Pour une bonne fraise, il faut compter six mois, après on en a pour trois mois de cueillette sur la production", explique-t-il. Et ce week-end, la barquette de "fraises camarosa" se vend 2 euros dans les stands.
650 tonnes de fraises sont produites chaque année par 60 agriculteurs locaux, avec l’aide de la Chambre d’Agriculture : "Avec les producteurs, on améliore la qualité des fraises en introduisant de nouvelles variétés mieux adaptées au climat de la Réunion et qui améliore la qualité gustative du fruit".
Mais il n’y en a pas que pour les papilles ce week-end. La fête de Monvert propose également des activités. Au programme aujourd’hui, des "foulées de la fraise" dans la matinée, un radio-crochet à partir de 14h30 et le live de Jean Roland et de son groupe Kayen à 19h30.