L’espagne a battu l’Allemagne 1-0 en demi finale de la Coupe du Monde 2010 et atteint pour la première fois de son Histoire, une finale de Coupe du Monde. C’est le défenseur centrale du FC Barcelone, Carles Puyol qui permet aux espagnols de pouvoir rejoindre en finale les Pays-Bas. Une demi-finale que les allemands auront pris de la pire des façons en jouant trop défensivement face à une équipe qui aime la possession du ballon. La revanche de l’Euro 2008 n’aura pas eu lieu pour les allemands qui auront subi durant les 90 minutes, la loi de l’Espagne.
L’Espagne a triomphé d’une pâle équipe d’Allemagne (1-0) hier soir sur Antenne Réunion à Durban en demi-finale du Mondial. La Roja a conquis ce succès historique en ne reniant en rien sa philosophie de jeu, basée sur une possession du ballon outrageuse. « C’était une demi-finale entre deux grandes équipes, a réagi le technicien à la moustache légendaire, très satisfait du contenu comme du résultat. Nous avons joué de la meilleure des façons, nous avons su garder le ballon. Mes joueurs ont bien fait ce qu’ils avaient à faire. » Xavi pouvait savourer :
« Je suis très content, a déclaré à son tour le milieu du Barça, élu homme du match par la FIFA. C’est une qualification méritée. L’équipe a fait du bon travail. Nous avons su imposer notre football. En deuxième période, nous avons continué à développer notre jeu et à conserver le ballon. » C’était la recette du succès.
Contrairement à ses prestations contre l’Angleterre (4-1) et l’Argentine (4-0), l’Allemagne a semblé à plat, comme pétrifiée par l’enjeu. Physiquement comme tactiquement, elle n’a pas tenu la comparaison.
« L’Allemagne a été moins solide qu’attendu, a confirmé un Del Bosque surpris par le niveau de l’adversité, qu’il imaginait plus féroce. En revanche, nous avons mieux joué que ce que nous attendions. C’était plus facile que prévu. Nous avons une très bonne organisation, ce qui nous a permis de nous rendre le match plus facile. Mon groupe est jeune mais expérimenté. Il savait donc quoi faire. Nous sommes bien conscients de nos qualités. »
Pour cette demi-finale, Vicente del Bosque a sorti Fernando Torres du onze de départ. Pedro a pris sa place et « El Nino », très décevant depuis le début du tournoi, a cette fois dû se contenter des miettes. « Il m’était difficile de le sortir, a expliqué le sélectionneur espagnol, qui a longtemps maintenu sa confiance à l’attaquant de Liverpool en dépit des critiques. Torres est quelqu’un que tout le monde apprécie. C’est un joueur avec une belle personnalité. »
La Roja, pour sa première finale de Coupe du monde, se frottera dimanche aux Pays-Bas, l’autre cador européen qui a sorti l’Uruguay mardi. Ca promet une sacrée explication au Soccer City. « Les Pays-Bas jouent un excellent football, a estimé Del Bosque. C’est une nation qui a plusieurs fois essayé de remporter le titre mondial. Ce sera une finale entre deux belles équipes. » Xavi s’est voulu lui aussi très élogieux. « Ils ont un très bon milieu de terrain et une bonne attaque. Pour l’emporter, nous devrons imposer une fois de plus notre jeu collectif. »