En fin de matinée, le Collectif s’est réuni afin de faire le point sur les négociations. Le bilan est mitigé. Pour l’heure, rien n’est réglé.
Le COSPAR entame ce Lundi une nouvelle semaine de négociations. De nouvelles tables se forment. Le Préfet n’est pas le seul à avoir le monopole du dialogue affirme le Collectif. Des discussions sont menées parallèlement avec la Région.
Ce matin, deux gros dossiers sont remis sur la table : les salaires et les prix.
Ivan Hoareau, Président de la CGTR, juge la contribution du patronat insuffisante. "Le grand patronat va mettre 50 euros par mois c’est à dire 2 euros déchargés par jour. Il estime qu’à 2 euros, il fait un grand geste ! A partir de là, la solution est plombée". Les petites entreprises selon lui ne s’en sortiront pas. Il proposerait de moduler la charge financière à l’intérieur du patronat de sorte à ce que les entreprises payent en fonction de leur importance dans le tissu économique.
Concernant la question des prix, les attentes restent les mêmes. La grande distribution avait soumis une quarantaine de produits avant l’annonce du Préfet de la porter à 130 produits de consommations courantes. Le COSPAR en exige toujours 500.
Cet après midi, deux groupes de travail se rendront à la Préfecture et engageront de nouveau le débat sur les minimas sociaux et les services publiques de l’éducation nationale.
Le COSPAR souhaite mettre en place des groupes de travail en fonction de l’urgence sociale. Les dates suivantes ont été proposées au Préfet :
- Lundi 16 Mars à 14 heures : MINIMAS SOCIAUX
- Lundi 16 Mars à 16 heures : SERVICES PUBLICS DE L’EDUCATION NATIONALE
- Mardi 17 Mars à 11 heures : FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
- Mardi 17 Mars à 11 heures : ABUS BANCAIRES
- Vendredi 20 Mars à 14 heures : FONCTION PUBLIQUE D’ETAT