L’élection présidentielle à Madagascar préoccupe certains partis politiques qui n’ont pas cessé de donner leurs avis sur les candidatures des « présidents » liés à la conjoncture politique actuelle.
Des formations politiques tel que le Grad Iloafo sont favorables à la non participation des quatre chefs des mouvances - Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Zafy Albert - qui, selon eux, provoqueront de nouveau une nouvelle instabilité politique.
Par contre, les autres privilégient la liberté de voter et celle de se porter candidat compte tenu du code électoral en vigueur.
Par contre, au cas où une charte de transition serait signée, la réalité risque de décevoir quelques partis politiques dans la mesure où certaines mouvances pensent disqualifier quelques-uns des prétendants à la course présidentielle en leur refusant l’amnistie.
Or, si on se réfère à la convention du Panorama, un article stipule que « Sont nulles et sans effet toute poursuite, décision, condamnation judiciaire ou administrative ayant été faites sur la base des infractions et faits de nature politique maquillés en infractions de droit commun » dans l’article 29, alinéa 2.