La seule rescapée du crash de l’A 310 de la compagnie yéménite se porte « à merveille », du moins physiquement, si on s’en tient aux propos tenus par son père Bakari Kassim, actuellement de passage à Moroni.
Son hospitalisation aura duré exactement vingt-deux jours. Vingt-deux jours durant lesquels la jeune Bahia a occupé les colonnes de la presse internationale malgré elle.
Le domicile familial, sis à Corbeil-Essonnes dans la banlieue parisienne, fut, rappelons-le, quotidiennement assailli par une meute de journalistes et autres photographes en mal de sensationnel.
A la question de savoir si l’adolescente garde encore des souvenirs du crash, Kassim répond, après un long soupir : “Certainement. Mais, je vous prie d’attendre son retour aux Comores pour lui poser vos questions.”, a-t-il répondu laconiquement. Visiblement, l’homme éprouve une certaine gêne à s’étaler sur le sujet.