Suite et fin aujourd’hui de la visite de Yaël Braun-Pivet sur notre territoire. Avant de prendre l’avion vers Mayotte, ce matin la présidente de l’Assemblée nationale s’est rendue à Salazie pour évoquer plusieurs dossiers dont celui des risques naturels. Le cirque y est particulièrement exposé, notamment en ce qui concerne les glissements de terrain, et les fissures dans les cases.
Des fissures, des glissements de terrains, et des cazes qui bougent, les Salaziens sont habitués à ce phénomène depuis plusieurs années.
"Ca a commené à bouger dans les années 50 - 60. Mais il y a une toute petite fissure mais elles se sont ensuite propagées", "On a le mur qui morfle en fait. Au départ c’était de petits fils d’arreignée mais qui se sont élargies au fur et à mesure", témoignent des habitants.
Face à ces risques graves d’effondrements, certains déposent des dossiers pour bénéficier du fonds Barnier : une aide qui permet de financer des travaux réalisés par les particuliers et les petites entreprises pour réduire la vulnérabilité des logements.
"On a eu des dossiers où on a eu des transactions, on a pu reloger certaines familles et la difficulté aujourd’hui c’est le renchérissement du coût de la vie. On a aujourd’hui du foncier où l’achat d’un bien a presque doublé. Nous mairie on a des terrains qui sont en cours pour être viabilisé et proposé le relogement à Salazie ", affirme la maire de Salazie, Sidoleine Papaya.
Aujourd’hui, Salazie est directement exposé à de nombreux risques naturels directement liés aux pluies abondantes qui s’abattent dans le cirque.