La médiatrice de l’Éducation nationale, Catherine Becchetti-Bizot, tire la sonnette d’alarme concernant les écoles post-bac privées. En effet, les diplômes ne sont pas tous "reconnus" comme on pourrait le penser.
Alors que la phase principale de Parcoursup touche à sa fin, un grand nombre d’étudiants se tournent vers la phase complémentaire. À côté, les écoles post-bac privées suscitent de l’intérêt. La médiatrice de l’Éducation nationale, Catherine Becchetti-Bizot, tire cependant la sonnette d’alarme. Elle a averti que tous les diplômes ne jouissent pas de la même reconnaissance qu’on pourrait le croire.
D’après une enquête menée par la DGCCRF fin 2022, près d’un tiers des établissements d’enseignement supérieur privé utilisent des pratiques commerciales trompeuses concernant la reconnaissance des diplômes qu’ils délivrent. Dans un rapport publié mercredi, Mme Becchetti-Bizot a évoqué ce sujet, rapporte Europe 1.
Une tendance inquiétante a été mise en évidence. Les saisines relatives à l’enseignement supérieur privé, qui accueille environ un quart des étudiants français, ont connu une augmentation significative. Sur les cinq dernières années, les plaintes concernant les établissements hors contrat ont bondi de près de 350 %, soulevant des préoccupations quant à la qualité de l’enseignement et la reconnaissance des diplômes délivrés.
Il s’avère que certains de ces diplômes sont en réalité des certifications professionnelles relevant du ministère du Travail alors que des établissements prétendent être "reconnus par l’État". La médiatrice de l’Éducation nationale met en garde contre cette ambiguïté préjudiciable pour les étudiants en quête d’une formation académique reconnue.
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