Ce lundi 4 mars marque la journée mondiale de lutte contre l’obésité. En France, plus de 8 millions de personnes étaient concernées en 2020. Selon les chiffres du CHU, 28% des Réunionnais sont en surpoids et 16% en obésité.
Suzie, maman de 27 ans est en situation d’obésité depuis le collège. Si aujourd’hui la jeune femme se sent mieux, cela n’a pas toujours été le cas. La jeune femme a parfois dû faire face à des remarques peu encourageantes.
"L’ampleur que l’obésité a sur notre vie au quotidien est difficilement gérable pour moi. J’ai des enfants, je ne peux pas faire de sport. L’obésité est présente et me pénalise, un coup de chaleur et cela ne va plus", confie la mère de famille.
Il y a un an, elle a décidé de se lancer dans un parcours de Sleeve pour perdre du poids. Aujourd’hui, elle en parle avec beaucoup d’émotions.
"J’ai eu le déclic lorsque j’ai vu une photo de la masse graisseuse d’un corps. Je me trouve belle, mais lorsque j’ai vu cette photo, je me suis dit qu’il fallait peut-être changer les choses pour ma santé".
Selon les derniers chiffres, à La Réunion, c’est un adulte sur deux qui est touché par l’obésité. Déstigmatiser la maladie pour encourager à la traiter est devenu un combat au quotidien pour les associations.
"La prévention est très importante. Nous souhaitons dédramatiser la perte de poids, nous vivons à La Réunion, ce n’est pas le carri créole qui fait grossir. Plus jeune je pesais 105 kilos, j’ai réussi à perdre 50 kilos. Il faut que les gens pratiquent une activité physique", explique Béatrice Allory - présidente de l’association « Halo Anneau ».
Chez les plus jeunes, c’est près d’un enfant de sixième sur quatre qui est en surcharge pondérale.