Jean-Marc Maratchia est coupeur de cannes depuis son plus jeune âge, comme son père auparavant. Kevin, son fils, a lui aussi était imprégné par cette passion, suivant les traces familiales.
Jean-Marc Maratchia aime "travailler la terre" depuis son plus jeune âge, comme son père auparavant. Coupeur de cannes, il exerce ce métier par passion, même si c’est un travail difficile au quotidien "Mi aim la terre, mi koné pas akoz, nou sent à nou à l’aise, mém si i devient de plu en plu difisil en ce moment" raconte Jean-Marc.
Sous le soleil ou encore sous la pluie, Coupeur de cannes est un métier qui demande énormément d’effort physique, malgré tout, c’est une passion pour lui, passion qu’il alimente depuis sa jeunesse : en rentrant et en sortant de l’école, c’était avec plaisir qu’il accompagnait son père dans leur champ de cannes.
Aujourd’hui, c’est son fils, Kevin, qui perpétue la "tradition", et qui suit les traces de son père, et de son grand-père. Malgré la réticence de son père, qui lui a déconseillé ce métier, le jeune homme reste déterminé "Mi sent amoin bien, le matin mi lév mi sa travail, lé vré mi travail du lundi au dimanche, mi prend pas vrément de temps pou moin non plu, mais cé par passion" nous confie Kevin.
Pour eux, "dann temps lontan", c’était un plaisir de retrouver les autres coupeurs de cannes devant les usines, lorsque la saison des coupes débutait. Maintenant, il y a un stress constant "Nou travail, nou koné pas kosa nou sa ganiyé. Mi éspér li va réussi, mieux que moin" affirme le père de famille.