Ce lundi au tribunal de Champ Fleuri, Wilfrid P. était en comparution immédiate pour des faits de violation de domicile et dégradation de biens et rébellion.
Tout commence le 5 février dernier, quand Wilfrid P. arrive chez celle qu’il présente comme sa compagne Graziella P. Problème, la porte ne s’ouvre pas, malgré la sonnerie.
Furieux, il détruit tout
Pourtant, Wilfrid P. en est certain, il y a bien quelqu’un dans l’appartement puisque les clefs sont sur la porte, visibles à travers la serrure. C’en est trop pour Wilfrid qui décide de rentrer, coûte que coûte.
Extrêmement en colère, l’individu parvient ainsi à arracher la porte de ses gonds, à coup de pied, et finit par entrer dans l’appartement. Sa compagne est là. Furieux, l’individu commence à détruire tout ce qu’il voit : la télévision, la console de salon, la table basse, l’armoire...puis s’enfuit.
Rébellion
Wilfrid P. sera interpellé très difficilement, quelques jours après les faits, le 8 février 2024. En effet, à l’approche de la gendarmerie, l’individu a pris la fuite. Une fois rattrapé, "l’interpellation aurait été musclée", puisqu’il aurait refusé de se soumettre. Un gendarme est sorti blessé de l’interpellation.
Il expliquera aux enquêteurs pendant sa garde à vue et à la cour de justice lors de l’audience qu’il soupçonnait sa compagne "d’aller voir d’autres hommes". Et n’avoir cassé "que ce qui était à moi". Il ajoutera s’être senti "utilisé" par sa compagne, tandis qu’elle lui avait promis "une vie de famille", pleine "de bonnes résolutions pour 2024". Pourtant, elle serait déjà partie "acheter le pain, pour revenir que le soir", explique-t-il.
17 mentions au casier
Des arguments qui ont trop peu convaincu la cour au vu du casier judiciaire du prévenu. En effet, 17 condamnations étaient mentionnées depuis l’adolescence. Notamment pour des faits de vols, de violences, de menaces de mort, d’ébriété sur la voie publique, d’outrages, de rébellion, de violation de domicile, de violences conjugales et de conduite en état d’ivresse.
C’est pourquoi après délibération, Wilfrid P. a été condamné par le tribunal de Saint-Denis à 16 mois de prison. Ainsi que 500 euros pour préjudice moral et 400, puis 867 euros pour préjudice matériel.