Durant la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février 2024, les sapeurs-pompiers de Guadeloupe et de Saint-Martin ont été mobilisés face à trois incendies d’ampleur. Au cours de leur intervention dans l’un des édifices touchés, une découverte macabre a été faite.
Au petit matin du dimanche, à 4h46 (heure locale) les sapeurs-pompiers de Pointe-à-Pitre ont été confrontés à un incendie majeur qui a ravagé sept habitations individuelles, avec trois autres affectées par les fumées. L’origine du feu semble avoir été deux maisons en vis-à-vis, totalement embrasées, menaçant de s’étendre aux constructions voisines. Le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) a mobilisé 22 pompiers et quatre véhicules pour maîtriser la situation.
En mi-journée, les efforts de sécurisation se poursuivent, rapporte Guadeloupe 1ère. La municipalité promet un soutien maximal aux sinistrés, cherchant également une résolution pour "les problèmes d’indivision qui paralysent l’action publique dans le traitement de ces maisons et cases abandonnées appelées ’dents creuses’", affirme Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre.
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À 2h33, un incendie s’est déclaré dans un entrepôt de plus de 100 mètres carrés, au sein d’un chantier naval à Sandy Ground, à Saint-Martin. Treize pompiers ont été mobilisés, avec deux fourgons incendie et trois lances, pour maîtriser les flammes et éviter leur propagation aux bateaux voisins.
Dimanche à 19h54, le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) a été sollicité pour intervenir au Morne Jolivière, rue de la Voie ferrée, aux Abymes. Une structure de 25 mètres carrés, composée de bois et de tôles, était totalement embrasée. Un corps calciné a été découvert à l’intérieur. Une enquête a été lancée.
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