Récemment, l’application Crush a vu le jour en France. Elle permet à des adolescent de se rencontrer
Une application de rencontre destinée aux adolescents, ça vous parle ?
C’est la récente idée qu’un développeur français a eu. Proposer une application de rencontrer, destinée aux collégiens.
Jusque là, rien d’incroyable. Toutefois, l’application a fait un tollé sur les réseaux sociaux.
En effet, plusieurs éléments de l’appli ont créés la polémique.
Notamment les critères d’adhésion. Initialement, l’application était prévue pour les personnes âgés de 10 à 21 ans. Une différence et une tranche d’âge qui laisse planer le doute sur les rencontres possible entre les différents utilisateurs.
Une application fragile et insécure
Ensuite pour s’inscrire, il suffit de renseigner son âge, sur du déclaratif. Ainsi, il est tout a fait possible, pour n’importe qui, de se faire passer pour un adolescent. De plus, les utilisateurs doivent renseigner leurs établissements scolaires. C’est à dire que chaque utilisateur peut avoir accès à ce type d’informations et forcément, ça pose question en matière de sécurité. Cette problématique a été mis en lumière par un développeur indépendant du nom de Julien Quefellec. Il a dénoncé la fragilité de l’application en créant un faux compte, alors qu’il a 31 ans. Objectif, alerter les risques de pédophilie, et la potentielle présence de prédateurs sexuels.
Autre problème, le prix. Effectivement l’application demande à ses utilisateurs de payer 4 euros par semaine pour pouvoir "matcher" avec ses "crushs". L’application a été accusé de profiter de l’argent de poche des adolescents.
Le concept de l’application est simple : sous forme de sondage, on répond à des questions et on donne des informations personnelles (établissements scolaires, niveau d’étude, prénom)
Friendzy plutôt que Crush
Dans la tourmente, l’application a tenté de changer de nom, et se nomme désormais" Friendzy, sondage entre amis". Une tentative de survie pour l’application qui met en avant ainsi un ton amical à son outil.
Largement polémique, l’application continue toutefois d’être présent sur les plateforme. Désormais, les utilisateurs doivent avoir entre 10 et 18 ans. Mais niveau sécurité, aucune vérification n’est demandée.