Depuis ce dimanche 16 juillet, le gouvernement Borne annonce vouloir remplacer le terme "homicide involontaire" pour les accidents de la route commis sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue, par celui "d’homicide routier". Mais également suspendre le permis automatiquement en cas de conduite sous stupéfiants.
C’est un changement de terme sémantique que souhaite adopter le gouvernement d’Elisabeth Borne. En effet, depuis ce dimanche, le terme « homicide routier » sera préféré au terme « homicide involontaire », lorsqu’on parle d’accidents commis sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue.
Blessures routières
Ainsi, l’infraction devrait désormais se substituer au délit d’homicide involontaire, terme qui indignent les familles de victimes. Pourtant, outre le changement d’appellation, les peines restent inchangées : 5 ans pour un homicide simple et 10 ans lors de circonstances aggravantes. En parallèle, les blessures involontaires s’appelleront désormais blessures routières.
Pour les victimes
A la sortie d’une réunion interministérielle, la première ministre a annoncé " à la demande des victimes" vouloir changer de terme coûte que coûte. Une décision qui "devrait être votée assez rapidement". Autre information, le permis de conduire devrait désormais être automatiquement suspendu en cas de conduite sous stupéfiants.
Un petit pansement pour les associations de victimes de la route, récemment médiatisé après l’accident impliquant le comédien Pierre Palmade, qui était sous l’emprise de plusieurs drogues.