Après ce rejet, Donald Trump pourra se présenter à la primaire républicaine dans le Michigan pour l’élection présidentielle américaine de 2024.
Mercredi 27 décembre, la Cour suprême du Michigan a rejeté une tentative de disqualifier Donald Trump de la primaire républicaine pour la présidentielle de 2024 dans cet Etat.
Comme le rapporte BFMTV, les plaignants se sont appuyés sur le 14e amendement de la Constitution américaine. Ils ont réclamé que l’ex-président soit empêché de figurer sur le bulletin de vote au motif qu’il a "participé à une insurrection", en allusion à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
Après le rejet de leur requête par une cour d’appel, ils s’en étaient remis à la Cour suprême de cet Etat du nord des Etats-Unis. Pourtant, cette haute instance a dit ne pas être "convaincue" qu’elle doit examiner "les questions présentées".
Donald Trump a immédiatement réagi et s’est félicité de décision du Michigan. Il a par ailleurs dénoncé les tentatives de le disqualifier considérées comme "une manœuvre pathétique de truquer l’élection".
Dans un communiqué de "Free Speech For People", l’organisation qui a porté la plainte, l’avocat Mark Brewer a indiqué que "la décision de la Cour est décevante, mais ils vont continuer, à un stade ultérieur, à chercher à faire respecter cette disposition constitutionnelle essentielle conçue pour protéger la république". Selon lui, Donald Trump a mené une rébellion et une insurrection contre la Constitution lorsqu’il a tenté de renverser l’élection présidentielle de 2020 et il ne peut plus jamais briguer ou occuper une fonction publique. Des démarches similaires ont été présentées dans plusieurs Etats américains.
La semaine dernière, la Cour suprême du Colorado a déclaré Donald Trump inéligible en raison de ses agissements lors de l’assaut du Capitole. Désormais, les regards sont tournés vers la Cour suprême des Etats-Unis pour qu’elle tranche éventuellement la question, car l’ancien président compte faire appel à cette instance.
Pour rappel, le 14e amendement de la Constitution, adopté en 1868 exclut de toute responsabilité publique quiconque, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livré à des actes de "rébellion".
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