Telegram sommé de fermer les discussions du groupe d’extrême droite "FRDETER"

LINFO.RE – créé le 4.04.2023 à 19h47 – La rédaction

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Le ministre de l’Intérieur a demandé à la messagerie cryptée Telegram de fermer les espaces de discussion utilisés par le groupe d’extrême droite nommé "FRDETER". G. Darmanin a affirmé que les membres de ce groupe y échangeaient des propos racistes ou d’appels à la violence.

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L’existence du groupe FRDETER révélée récemment

Le compte Tajmaât, qui se présente comme une "plateforme collaborative pour les Maghrébins", a révélé ce week-end sur Twitter l’existence du groupuscule d’extrême droite "FRDETER" (Français déterminés) et son fonctionnement en ligne. Une boucle Telegram semble avoir pour but de réunir plusieurs identitaires afin de mener des actions locales et concrètes en France, rapporte le site Libération.

🚨 THREAD - Une vingtaine de groupes néo-nazi infiltré, appel aux meurtres, menace de mort contre un élu, ratonnades, des centaines de personnes impliquées dont des militaires et policiers.

Notre enquête choc sur le groupuscule « FRDETER ». #FRDeterGate pic.twitter.com/NfyXLLV3NW

— Tajmaât (@Tajmaat_Service) April 2, 2023

"Plusieurs groupes de discussions" créés sur Telegram

Le canal Telegram indique dans sa présentation que "plusieurs groupes de discussions menant aux 95 départements" ont été créés "pour pouvoir s’aider entre (nationalistes)" sur le territoire. Plus loin, il est indiqué : "FRDETER va être connu dans toute la France. On rassemblera tous les gars déterminés et on va créer quelque chose d’énorme". Plusieurs captures d’écran de conversations du groupe ont été publiées sur les réseaux sociaux.

Des propos racistes et des appels à la violence, le ministère de l’Intérieur réagit

D’après les médias, des propos racistes et des appels à la violence ont été identifiés dans plusieurs boucles de discussion utilisées par le groupe. Le ministère de l’Intérieur a alors émis un signalement concernant FRDETER via la plateforme Pharos. La messagerie a été sommée de fermer ces canaux de discussion et G. Darmanin a demandé "aux services de travailler aux suites judiciaires à donner", selon son entourage.

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