Le parquet a ouvert une enquête confiée à l’IGPN pour "déterminer si ce tir a été réalisé dans des conditions régulières".
Lundi 24 avril, près de 500 personnes se sont rassemblées vers 20h00 pour une "casserolade" à Nantes pour le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron. Les manifestants, munis de toutes sortes d’ustensiles bruyants, ont remonté le cours des 50 otages pour un défilé improvisé dans l’hyper centre, dans une ambiance plutôt calme.
A plusieurs reprises, ils ont voulu pénétrer dans les ruelles très fréquentées du quartier historique de Bouffay. Les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour les repousser.
Le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, a indiqué qu’un manifestant a été immédiatement transporté à l’hôpital. "Il a subi l’ablation d’un testicule", a-t-il affirmé. Pour "déterminer si ce tir a été réalisé dans des conditions régulières", le parquet a ouvert une enquête qui a été confiée à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) mardi.
Présent lors de cette manifestation, le député de la France Insoumise Andy Kerbrat a réagi sur Twitter. Il a regretté qu’"un jeune homme se retrouve émasculé alors que la manifestation était festive, sans aucune violence". Il a également demandé au ministre de l’Intérieur "d’interdire ces armes mutilantes, symboles d’une répression inacceptable".
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