Dans sa conclusion, le tribunal militaire russe de la région de Kabardino-Balkarie (sud) a mentionné que les militaires avaient "arbitrairement refusé d’accomplir une mission officielle" et a rejeté leur appel.
Au total, 115 militaires ayant refusé de participer au combat en Ukraine ont été licenciés. La décision a été confirmée, mercredi 25 mai, par un tribunal militaire russe de la région de Kabardino-Balkarie (sud). C’est la première fois que les autorités russes communiquent sur le cas des soldats ayant refusé de prendre part à l’offensive lancée par la Russie en Ukraine le 24 février. Selon le communiqué de la cour relayé par Ouest France, les militaires avaient "arbitrairement refusé d’accomplir une mission officielle" et a rejeté leur appel.
Pour parvenir à cette décision de licenciement, le tribunal russe affirme avoir examiné les "documents nécessaires". Des responsables de la Garde nationale ont été également questionnés. Cette force de sécurité intérieure participe aussi aux opérations en Ukraine, mais elle est différente de l’armée russe. L’audience s’est déroulée à huis clos pour éviter que des "secrets militaires" soient révélés au grand jour, a souligné le tribunal. D’après le service de presse du tribunal, cité par l’agence de presse Interfax jeudi, les intéressés qui appartenaient à la Garde nationale ont refusé d’effectuer une mission liée à "l’opération spéciale" de Moscou en Ukraine.
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