Dans la matinée de ce vendredi 17 juin, une reconstitution a débuté sur le Pont-Neuf à Paris où deux hommes en voiture avaient été tués le 24 avril par un policier armé d’un fusil d’assaut, pendant un contrôle routier qui a (très) mal tourné.
Cette reconstitution ou "mise en situation", sous l’autorité du juge d’instruction chargé du dossier, pourrait permettre de comprendre les positions respectives des différents protagonistes lors du drame. Le jeune gardien de la paix, 24 ans, ayant ouvert le feu, avait été mis en examen le 27 avril pour ‘homicide volontaire’ concernant le conducteur, ‘violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner’ quant au passager avant, et mis sous contrôle judiciaire.
En marge de cette reconstitution, la circulation a été bloquée par des fourgons de police côté nord et sud du pont, indiquent les médias français comme Le Figaro. Aussi, des cavaliers jaunes ont été mis sur les pavés, ainsi qu’une voiture sombre positionnée comme le soir du drame.
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Le dimanche 24 avril au soir, après la réélection d’Emmanuel Macron, une patrouille de policiers s’était dirigée vers une voiture suspecte. Le véhicule a démarré en trombe et aurait foncé sur l’un des agents. "Le seul" policier sur les lieux à être armé d’un fusil d’assaut a décidé d’ouvrir le feu sur l’auto qui roulait vers le Pont-Neuf.
Le conducteur, Fadjigui, 25 ans, et le passager avant, Boubacar, 31 ans, sont morts. Un passager à l’arrière s’en est sorti avec des blessures.
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Mise en place d’un périmètre de sécurité autour du Pont Neuf pour les besoins d’une opération judiciaire à compter de ce vendredi 17 juin 2022, 06h00.
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— Préfecture de Police (@prefpolice) June 17, 2022