Dans une tribune au Journal du Dimanche, le député LFI Éric Coquerel, élu jeudi 30 juin président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, s’est "obligé de prendre la parole pour la première fois".
En réponse aux accusations de l’auteure et militante Rokhaya Diallo, le député LFI Éric Coquerel s’est dit contraint de s’expliquer. La journaliste a évoqué, sans plus de précisions, des "sources au sein de LFI" mettant en cause le comportement du nouveau président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale envers les femmes. "Je fais cette tribune pour affirmer que je n’ai jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport, ce qui caractérise la porte d’entrée d’un comportement délictuel dans le domaine des violences sexistes et sexuelles", a-t-il écrit dans le Journal du Dimanche.
Eric Coquerel qui s’est dit "obligé de prendre la parole pour la première fois" a été défendu par le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise après les rumeurs sur son comportement avec les femmes. Le député a expliqué que des rédactions ont mené des enquêtes journalistiques, mais rien n’est jamais sorti. Selon le nouveau président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, aucun témoignage pouvant s’apparenter à un comportement délictuel, a fortiori criminel n’a été trouvé. "Comment réagir à une rumeur qui n’est basée sur aucune plainte, aucun signalement à la cellule interne de LFI, malgré de fréquents appels et communiqués de LFI à pouvoir le faire, aucun témoignage public, aucun résultat d’enquête journalistique sérieuse en plus de cinq ans mais dont on explique que seul le silence de LFI et son refus de mener une enquête l’expliquerait ?", s’est-il interrogé.
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