La présence de forces étrangères en Syrie a été critiquée par Vladimir Poutine, alors qu’il a salué les "dommages considérables" portés aux rebelles et djihadistes, lorsque le président russe a reçu son allié Bachar al-Assad, le lundi 13 septembre.
En marge de cette rare rencontre entre Bachar al-Assad et Vladimir Poutine, le second a estimé que les "terroristes ont subi des dommages considérables" en Syrie, où les forces du gouvernement contrôlent "90 % du territoire". Toutefois, selon les médias français comme Le Figaro, un communiqué du Kremlin publié ce mardi 14 septembre indique que d’après Vladimir Poutine, le "principal problème", c’est l’ingérence étrangère sur son territoire.
Vladimir Poutine a affirmé que les forces armées étrangères, "sans décision de l’ONU, sans votre accord, sont présentes sur certains territoires du pays". Et "ce qui est manifestement contraire au droit international et ne permet pas de faire le maximum d’efforts pour consolider le pays et progresser sur la voie de sa reconstruction", a-t-il continué.
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Cela dit, Vladimir Poutine a assuré que son homologue faisait "beaucoup" d’efforts pour créer le dialogue avec ses adversaires politiques. Quant au président syrien, il a salué les "résultats significatifs obtenus" par la Russie et son pays dans la "libération des territoires occupés par les combattants et dans la destruction du terrorisme".
Cela dit, il a reconnu que les processus politiques engagés pour mettre fin à la guerre en Syrie ont été arrêtés, évoquant "l’influence destructrice" de certains États. "Certains États ont imposé des sanctions au peuple syrien, qui peuvent être qualifiées d’antihumaines, antiétatiques et illégitimes", a-t-il déploré.
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