Le mercredi 5 mai, le conseil de surveillance de Facebook, chargé de statuer sur la suspension temporaire du compte de Donald Trump, a confirmé son bannissement pour au moins 6 mois.
Le conseil de surveillance de Facebook a martelé le maintien de la décision prise par Facebook d’interdire à Donald Trump de publier sur le réseau social et sur Instagram. Cela dit, le conseil de surveillance juge qu’il n’était "pas approprié pour Facebook d’imposer" une sanction d’une durée indéfinie, lui demandant de "réexaminer la décision arbitraire imposée le 7 janvier" dans les 6 prochains mois. De son côté, l’ancien président estime que les agissements de Facebook, Twitter et Google "est une honte absolue", rapportent les médias français comme Europe 1.
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Le conseil de surveillance de Facebook a estimé que Donald Trump "avait créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible" avec ses commentaires au mois de janvier lors des émeutes au Capitole. "Au moment de la publication des messages de Monsieur Trump, il y avait un risque clair et immédiat de préjudice et ses paroles de soutien aux personnes impliquées dans les émeutes ont légitimé leurs actions violentes", a détaillé l’organe de surveillance du réseau social. Dans une vidéo, l’ancien locataire de la Maison Blanche avait qualifié de ‘patriotes’, toutes les personnes qui ont manifesté au Capitole.
"La portée de ses publications était importante, avec 35 millions d’abonnés sur Facebook et 24 millions sur Instagram", a-t-il continué. Le Conseil a aussi demandé à Facebook des recommandations politiques "pour élaborer des politiques claires, nécessaires et proportionnées qui favorisent la sécurité publique et respectent la liberté d’expression".
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