Les délégations d’élus calédoniens sont en déplacement à Paris pour évoquer les conséquences du Oui et du Non à l’issue du troisième référendum.
Le Premier ministre Jean Castex reçoit les délégations d’élus calédoniens mercredi pour discuter de l’avenir institutionnel de la Calédonie à l’issue du futur troisième référendum.
Puis ces délégations, à qui le document sur les conséquences du Oui et du Non a été transmis, se rendront au ministère des Outre-mer à compter de jeudi 27 mai pour examiner un à un tous les sujets devant être abordés.
Pour rappel, deux referendums sur l’indépendance de la Calédonie ont déjà été organisés par le passé en 2018 et en 2020. A chaque référendum, le non à l’indépendance a remporté la victoire : 56,7% en 2018, et 53,26% en 2020. Les accords de Nouméa stipulent la possibilité d’organiser trois référendums, d’où la présence des délégations d’élus calédoniens à Paris actuellement.
Parmi les sujets évoqués par l’Etat dans le document sur les conséquences du Oui et du Non figurent la question sur l’intention du nouvel Etat en cas de la victoire du Oui. En effet, l’Etat s’interroge si : "Dans l’hypothèse de l’indépendance, le nouvel Etat cherchera-t-il à conclure un ou des traités de partenariat d’association ?" Si oui, avec quel pays ? Et "quels seraient dans ce cas les liens du nouvel Etat avec la France ?".
L’Etat voudrait aussi savoir : "de quelle manière se définit la citoyenneté calédonienne" et si celle-ci "doit ouvrir d’autres droits que les droits électoraux", rapporte Francetvinfo.fr.
"Faut-il créer un droit à la différenciation permettant à chaque province de mettre en œuvre une même politique publique, selon des modalités […] propres ?".
"Dans l’hypothèse de l’indépendance, quelle serait la durée de transition attendue ?".
"Comment organiser la transition financière en cas d’indépendance alors que les institutions locales dépendent largement du soutien financier de la Métropole ?".
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