Selon la police colombienne, un ex-fonctionnaire haïtien du ministère de la Justice a donné l’ordre direct d’assassiner le président Jovenel Moïse.
Vendredi 16 juillet, la police colombienne a identifié un ancien fonctionnaire haïtien du ministère de la Justice comme étant la personne ayant dit aux mercenaires colombiens d’assassiner le président Jovenel Moïse. Il s’agit de Joseph Felix Badio. Selon le général José Vargas, chef de la police colombienne, ce dernier a travaillé dans l’unité de lutte contre la corruption avec les services généraux de renseignement.
Durant la conférence de presse, le chef de la police colombienne a indiqué que les ex-militaires colombiens Capado et Rivera ont été informés de ce qu’ils doivent faire pour assassiner le président de Haïti.
> A lire aussi : Haïti : ce que l’on sait sur l’assassinat du président Jovenel Moïse
Selon la police haïtienne, l’assassinat du président haïtien a été planifié depuis la République Dominicaine. Mais plusieurs zones d’ombre demeurent sur les commanditaires de l’attentat et la facilité avec laquelle les assaillants sont parvenus à tuer Jovenel Moïse.
Le chef de la sécurité du défunt président, Dimitri Hérard, et trois autres responsables ont été placés à l’isolement depuis le meurtre. Jeudi dernier, la police colombienne a soutenu que des mercenaires colombiens avaient affirmé avoir été recrutés afin de capturer Jovenel Moïse avant de le remettre à l’Agence antidrogue américaine (DEA).
> Lire d’autres actualités en Amérique