L’organisation caritative ’Save the Children’ a lancé un appel pour que les enfants des pays pauvres puissent retourner à l’école, fermée en raison de la pandémie du coronavirus.
La pandémie de coronavirus a perturbé la scolarité des millions d’enfants dans le monde. Plusieurs établissements scolaires, notamment dans les pays pauvres, ont dû fermer leurs portes, jusqu’à aujourd’hui. Mardi 12 janvier, l’organisation caritative ’Save the Children’ a averti du risque d’"une génération perdue", note Le Figaro.
Elle a ainsi appelé à la mobilisation des donateurs internationaux pour renvoyer les enfants des pays pauvres dans les écoles. Selon sa PDG Inger Ashing, il s’agit actuellement de la "plus grande urgence éducative que nous ayons jamais vue".
L’organisation, a diffusé des recherches portant sur les 59 pays les plus pauvres du monde, dont l’Ouganda, la Syrie et le Yémen.
Elle a ainsi estimé que le coût total pour les 136 millions d’enfants concernés serait de 50 milliards de dollars (près de 41 milliards d’euros), soit 370 dollars (environ 300 euros) par élève.
Ce montant est nécessaire pour la réouverture des écoles, couvrir un soutien financier aux familles afin qu’elles puissent envoyer leurs enfants à l’école. La somme pourrait aussi garantir des mesures d’hygiène, une formation à la sécurité pour les enseignants ainsi que des campagnes nationales pour encourager les enfants à revenir à l’école.
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A plusieurs reprises, ’Save the Children’, basé à Londres, a appelé à agir pour aider les enfants à poursuivre leurs études malgré la pandémie de nouveau coronavirus. L’ONG a continué d’exhorter les donateurs internationaux à aider les gouvernements à lever la somme nécessaire. L’organisation a estimé que les plus pauvres et les plus marginalisés comme les filles, les réfugiés, les enfants déplacés et les enfants handicapés devraient constituer la priorité.
Selon les déclarations d’Inger Ashing, les enfants qui ne sont pas scolarisés, actuellement, sont les futurs médecins, scientifiques, chauffeurs routiers et plombiers. "Si 2020 a été l’année de la découverte du vaccin, 2021 doit être l’année de l’investissement dans l’avenir des enfants", a-t-elle signifié.
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