Avec plus de 49 000 décès à ce jour et près de 2 millions de cas de Covid-19, la Colombie est le deuxième pays d’Amérique latine le plus frappé par l’épidémie de Covid-19.
La Colombie durcit les mesures à l’encontre des étrangers face à une situation jugée préoccupante dans le pays. Le service des migrations a alors mis en garde contre les ressortissants étrangers qui violeraient l’interdiction des réunions sociales imposée par les autorités locales pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus. "Les étrangers qui seront surpris dans des fêtes clandestines, violant les mesures d’isolement (...) seront immédiatement expulsés du territoire national", est-il écrit dans un communiqué de ce service daté du lundi 18 janvier.
D’après le service des migrations cité par Le Figaro, la Colombie compte un peu plus de 1,7 million de ressortissants vénézuéliens, dont 55 % en situation "irrégulière". Cette mesure d’expulsion a été décidée "après la détection de 65 étrangers dans une fête clandestine" à Bogotá au cours de la nuit de samedi à dimanche. Selon la police, "la majorité" des participants à cette soirée étaient "de nationalité vénézuélienne". Henry Corredor, directeur du service des migrations pour la région andine du pays, a insisté que le service des migrations ne tolérerait pas que la sécurité sanitaire soit compromise par un étranger.
Un regain de l’épidémie de coronavirus a été observé en Colombie ce mois-ci. Le nombre de nouveaux cas et de décès augmente et les hôpitaux frôlent la surcharge dans les principales villes de Colombie. De nouvelles mesures de confinement et des couvre-feux ont été décrétés dans plusieurs municipalités. Les événements publics sont toujours interdits dans le pays et les discothèques restent fermées. La Colombie est le deuxième pays d’Amérique latine le plus touché par la pandémie avec près de deux millions de cas positifs et plus de 49 000 décès à ce jour.
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